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Bébé est arrivé ! L'accompagner dans son développement pour son bien être au quotidien

Le 04 janvier 2016
Bébé est arrivé ! L'accompagner dans son développement pour son bien être au quotidien

Posture et bien être de bébé

L'inconfort et/ou la douleur peuvent s'installer chez votre bébé dès la naissance (suite à une position inadaptée dans le ventre, lors d'un accouchement difficile), et plus tardivement, s'il est mobilisé ou porté sans certaines précautions. Vous allez pouvoir l'aider en adoptant des postures confortables.

A la naissance pendant les premiers mois, la position semi-fœtale (dos arrondi) est, pour lui, physiologique, très confortable et rassurante puisqu'il était contenu dans votre utérus.
Au quotidien, respecter cette position d'enroulement va permettre à votre bébé de retrouver ses repères, de se sentir sécurisé. Pensez à cela au quotidien lorsqu'il est dans vos bras, allongé sur le dos, lorsque vous le changez ou l'habillez.

Reconnaitre l'inconfort de votre bébé

Dans les premiers mois, on remarque des mouvements brusques chez le tout petit. Les plus évidents sont ceux de reflexe de Moro (réflexe d'écartement vif des bras) et le redressement à l'appui sur les pieds (bébé tend les jambes si on le fait reposer sur ses pieds). Il s'agit de réflexes archaïques, normaux et non douloureux mais, qui peuvent gêner votre bébé dans son repos et signifier un inconfort s'ils sont trop vigoureux ou trop fréquents.

Certaines positions évoquent un inconfort musculaire: bébé se cambre, sa tête est toujours tournée du même côté, son menton est en l'air (tête en arrière), ses bras sont orientés vers l'arrière ou son corps est incurvé d'un côté, il tète difficilement.
D'autres signes comme les pleurs répétés, le sommeil perturbé, les sursauts laissent à penser que le bébé gère difficilement les inconforts digestifs, les sollicitations sensorielles (bruit, lumière, contact).

Un enroulement modéré va aider bébé, et le rassurer. Certains bébés apprécieront, malgré tout, ne pas être trop contenus, chaque bébé est unique.

Comment pouvez-vous l'aider ?

Perdre quelques habitudes: Soulever le bébé par les aisselles est un geste habituel. Cependant, le bébé n'a pas la nuque assez solide pour tenir sa tête qui chute en arrière. Il peut perdre alors son sentiment de sécurité par manque de soutien de ses jambes.

En prendre d'autres: Soutenir les fesses et la tête de votre bébé pour le soulever est très confortable pour lui (la main soutient son crâne et sa nuque): ses genoux et ses hanches sont repliés sur le ventre, son menton est baissé: le dos est un peu arrondi, le bassin enroulé. Dans les bras, dos contre votre ventre ou à plat sur votre avant-bras. Sa tête est calée, son bassin soutenu: ses genoux sont plus hauts que ses fesses. Essayez de lui faire faire son rot dans ce style de position, c'est possible.


Être attentif à ce que ses bras ne restent pas immobilisés vers l'arrière: ce qui sollicite trop les muscles de l'épaule et du dos.


Ou sur le ventre, cela soulage parfois les douleurs digestives. pensez à changer de bras de soutien.

D'autres postures à éviter: Ne le laisser pas pousser sur ses pieds, mettre votre bébé debout peut retarder l'acquisition de la position assise, étape indispensable pour acquérir une position debout stable.

Posé, porté, aimé : Pour faciliter la communication avec votre bébé, installez-vous confortablement et caler sa tête dans le creux de vos mains: le bébé adore regarder votre visage.
Les transats doivent être souples tel un hamac (sans planchette raidissant le dos ou l'assise), d'autres supports adaptés existent pour les premiers mois. Le matériel de transport doit être réservé aux sorties.
Les "écharpes de portage" et le porte bébé "physiologique" respectent le confort de bébé tant que son visage est bien dégagé du tissu.

Le laisser aller à son rythme
On est souvent tenté de mettre le bébé en position debout avant qu'il ne le fasse par lui même. Cette posture va accentuer sa tonicité postérieure, il va alors se cambrer, au risque d'accentuer les troubles digestifs et musculaires existants. Plus tard au lieu de marcher les pieds à plat, ce qui donne stabilité et sécurité, bébé risque de marcher sur la pointe des pieds.
Les orthopédistes déconseillent d'ailleurs fortement l'usage des youpalas (trotteur).
Votre bébé tiendra progressivement sa tête, son dos et trouvera les positions assise puis debout par lui même.
Lors de la tétée au sein, la qualité de la succion est favorisée quand sa tête est soutenue et ses fesses calées, genoux repliés.
Au Biberon, veillez à ce que la tête ne penche pas vers l'arrière. Penser à alterner votre bras de soutien.
Au sein comme au biberon, bébé digérera mieux si ses fesses sont plus basses que sa tête, son bras ne doit pas être bloqué vers l'arrière. Un coussin d'allaitement et un marchepied améliore souvent le confort de la maman et donc du bébé.

L'importance de la liberté de mouvement

Lors des phases d'éveil, sous l'œil attentionné de l'adulte, le bébé prendra du plaisir à être au sol sur le dos, plus tard sur le ventre, sur le côté, lui permettant ainsi de bouger librement. Il découvrira d'autres sensations corporelles, bougera sa tête à D comme à G ou apprendra à la dégager si il est à plat ventre. Les premiers mois, ces temps de découvertes lui permettront d'expérimenter les différentes parties de son corps.
Transat et cosy gênent la liberté de mouvement: ils sont à proposer avec grande modération.

Ces positions l'aideront dans ses capacités motrices futures: amener ses pieds à la bouche, commencer à se retourner du dos sur le ventre, trouver du plaisir dans la position à plat ventre, tenir assis, ramper et marcher à quatre pattes. Le parc réduit les déplacements du bébé.

Pour jouer, le sol reste le lieu le mieux adapté à bébé, il peut se retourner, ramper sans risque de tomber. Allongez-vous à ses côtés, mettez-vous à sa hauteur pour jouer avec lui. laissez bébé gigoter, se retourner, ramper, puis se redresser à son rythme.

L'aide de l'Ostéopathie:

L'inconfort peut être dû à des contractions musculaires trop importantes et/ou à une mobilité articulaire non optimale. Par des mobilisations douces, la prise en charge ostéopathique va contribuer à rétablir la mobilité.